Doha - Hong Kong - Bali (2016) |
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La nuit est
tombée lorsque nous arrivons après 5h30 de vol.
Je ne peux tirer
que 100 euros à l’aéroport (1,5 millions de roupies). Quelques
négociations plus tard, nous prenons un taxi pour
Ubud
, ville située
à 1h30 de route.
Difficile de
trouver l’adresse repérée sur internet. Enfin la délivrance.
Un jardin
luxuriant, des bruits d’animaux mystérieux, une terrasse, une
Bintang bien fraîche, un fried rice. Nous sommes en Asie, celle que
nous attendions impatiemment, le voyage commence véritablement…
Le rêve
continue. Il fait jour, nous pouvons découvrir notre environnement.
Notre Homestay est situé dans la maison familiale de Ben. Nous
disposons d’une maison avec deux chambres donnant sur un joli jardin
arboré.
Les fruits frais
que la maîtresse de maison nous apporte pour le petit déjeuner sont
un régal.
Crème solaire,
chapeaux et lunettes de soleil. Les petits sont parés pour
l’aventure.
Après avoir
traversé le centre d’Ubud et visité furtivement le Palais d’Ubud en
compagnie des groupes de touristes, nous prenons plein ouest.
Nous rejoignons
Bangkiang Sidem, écrasés par la chaleur.
Le petit
panonceau « taxi service » accolé au mur d’une belle demeure est
notre salut. La propriétaire qui prodigue d’authentiques massages
balinais, appelle son mari.
Nous sommes
déposés dans le centre d’Ubud pour un repas bien mérité.
Déjà deux
distributeurs qui me refusent de l’argent.
Le troisième
fonctionne, j’en profite pour retirer 3x100 euros. Impossible
d’obtenir davantage.
Sieste. Je pars
donc seul dans les rizières situées à quelques centaines de mètres
de la maison de notre hôte.
A la lumière
rasante de cette fin d’après-midi, je découvre des lieux où le temps
ne semble pas avoir de prise. Marcher sur les sentiers, naviguer à
vue et à l’envie, rencontrer des gens, des vrais…
Puis le grondement de la ville se fait
entendre et après avoir descendu un raide sentier, je me retrouve
propulsé d’un coup dans le centre ville d’Ubud avec ses cohortes de
scooters, de restos, de groupes de touristes.
Au contraire de la rue, qui est bruyante et
fatigante, les portes entrouvertes laissent pour la plupart
entrevoir des havres de paix et de sérénité. Les offrandes posées à
même le seuil ou sur le trottoir finissent souvent piétinées.
Je récupère femme et enfants (pour la paix et la sérénité, on repassera – ces quelques mots sont à mettre en lien avec le mot « enfants » !). Ben initie Gaspard à la musique balinaise et nous retournons dans le centre.
Le marché vient de fermer, nous allons dîner.
Ubud est la
capitale culturelle balinaise et de nombreux spectacles de danse ont
lieu en soirée un peu partout.
Nous nous
laissons tenter par un spectacle de
Legong
qui a lieu dans
l’enceinte du palais d’Ubud. Ces danses qui peuvent durer plusieurs
heures mettent en scène essentiellement le regard (les yeux) et les
mains. L’expression corporelle raconte des histoires qui nous sont
incompréhensibles mais le spectacle, accompagné du son des
gangsas (xylophones ou plutôt métallophones) est fascinant,
envoûtant.
L’envoûtement et
la fascination, assis sur une chaise, n’ont duré qu’une quarantaine
de minutes pour les petits, ce qui finalement, est une réelle
performance.
Nous réservons
un taxi pour le lendemain l’occasion de visiter les environs.
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Photos et textes © Pierre Letienne |