Spitsberg, 78° Nord, la dernière limite (2006)

 

 

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• L'observation, de près, des ours polaires
• L'isolement, les glaces infinies
  • Les tours de garde: un thé chaud et l'horizon pour compagnie
  • Le soleil de minuit

A 78° Nord, à mi chemin entre le Pôle Nord et le Cercle polaire, se trouve le Spitsberg , un archipel glacé sous tutelle norvégienne. Une banquise exceptionnellement peu présente, des températures moins extrêmes que celles que j'avais imaginées, un programme tronqué du fait des conditions météo, mais l'essentiel a été préservé. Récit d'un raid à ski nordique sur une des terres aux plus hauts degrés de la planète, une terre sauvegardée où l'immensité des lieux semble appartenir à l'ours polaire, un milieu hostile et fascinant, découvert à ski sous le soleil de minuit.

Article lié: matériel 

 

Le lendemain, Jean Bernard et moi visitons Oslo.

Oslo est une ville calme, très calme. Peu de bruit, pas de vagues, quelques jolies façades et de vieux gréements accostés au port.

       

Oslo est réputée pour être une des villes les plus chères du monde... A l'aéroport, nous salivons sur une pizza à 40 euros...

En attendant l’embarquement, vers 16h00, un homme nous demande de parler un peu moins fort (!) Escale  à Tromso après avoir survolé les fjords bordés de neige cotonneuse. Direction 78° nord, Longyearbyen au Spitsberg. Une heure trente plus tard, nous traversons l’épaisse couche de nuage et nous nous frayons un passage le long du fjord enneigé.

A l’aéroport, nous retrouvons notre accompagnateur, Tito, originaire de Puno au Pérou.

Cet hiver, fait exceptionnel, le fjord n’a pas gelé mais l’ambiance est résolument polaire ; une ancienne cité minière, coincée entre des montagnes austères. 22h00, 23h00, 0h00, le ciel s’est assombri, pas beaucoup plus.

Après avoir dîné, je me couche impatienté par la suite.


Lever 8h00, nous devons aujourd’hui préparer le matériel. Tito devait arriver quatre jours plus tôt mais les grèves de SAS, l’ont fait voyager dans le même avion que nous.

Nous nous promenons en ville puis rentrons à pied à la guesthouse. Petit passage à l’église qui surplombe la ville et le fjord.

   

Les habitants sont armés et seule la porte de la banque impose aux clients de déposer les armes avant d’entrer.

Sur le retour, nous approchons des rennes à cinq mètres. En hiver, ils perdent leurs bois et se parent d’une robe blanche.

   

Briefing matériel pendant deux heures puis repas. Vers 23h00, la température chute, le ciel se découvre.


Lever 7h30, le ciel est bleu, balade en ville le long des fjords, l’air est réchauffé par les rayons du soleil.

   

   

Nous avons rendez-vous avec la chenillette à 18h00. Après une heure et demie d’attente, la chenillette nous emmène pendant quatre heures au travers de larges vallées, à destination de Templefjord.

 

 
 

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Photos et textes © Pierre Letienne