• Une expérience en
dehors du temps et
de l'espace
• Trop court, axé
exclusivement sur
l'ascension...
• Une montagne
unique au monde
• Le photographe me
raye trois
pellicules...
• Le toit de
l'Afrique, les
glaces du cratère
Une
"ascension éclair" organisée
du 12 au 21 août 2001 qui
visait à gravir le plus haut
sommet du continent
Africain, le Kilimanjaro et
son célèbre Uruh Peak qui
culmine à 5895 m. Aucune
technique n'est requise pour
s'y attaquer mais
l'acclimatation ou plutôt la
non-acclimatation cause plus
de 50% d'échecs... Bienvenue
sur une montagne unique au
monde, bienvenue sur la
lune...
Départ de Roissy. Après des
escales interminables à Rome
et à Jeddah ( Arabie
Saoudite ), nous parvenons à
Nairobi, capitale du
Kenya... 6 heures de bus
plus tard, de routes
chaotiques, de troupeaux
évités de justesse, nous
arrivons à Arusha, ville
départ pour ceux qui rêvent
de conquérir le
Kilimanjaro
.
Nous sommes partis de chez
nous depuis...38 heures !
Nous rencontrons les quatre
français qui seront avec
nous pour l'ascension du
toit de l'Afrique.
Départ pour Machamé Gate où nous rencontrons les guides et
les porteurs ( 9 ! ). C'est aussi le passage obligé
pour payer les taxes d'entrée au parc: 485 dollars par
personne pour être autorisé à fouler les pentes du volcan !
Nous nous mettons sans tarder en route, l'ascension débute
par un large chemin, en
forêt... Tous partent devant, avec Gatien, nous préférons en
garder sous le pied, nous dormons ce soir à 3100 mètres
d'altitude...
Le chemin se rétrécit, deux heures plus tard, nous sommes
dans la jungle et dans la boue, abrités par
d'impressionnantes fougères géantes, dans une végétation des
plus luxuriantes...
De temps en temps un cri de singe bleu...nous en avons
pourtant jamais vus.
Après 4 heures de marche, la végétation s'espace, nous
parvenons à une clairière, premier camp vers 3100 m à
Machamé Hut.
Le
lendemain, nous nous échappons une bonne fois pour toute, de
l'emprise de cette forêt. La végétation se disperse, de
curieuses plantes bordent le chemin: des séneçons géants.
Nous distinguons désormais aisément le sommet, que la route
est longue encore ! Nous bivouaquons à Shira Plateau à 3810
m, nous sommes six, Pascale, Nicolas et Claire ne se sentent
pas très bien, nous sommes montés vite mais nous n'avons pas
le choix.
Le vent souffle sans discontinuer et charrie par rafales des
nuages de poussière volcanique.
Nous nous couchons dans la poussière et le bruit...