• La
gastronomie
(cornes de
gazelle à
Tataouine
notamment)
• Le désert
du Sahara à
partir de
Tozeur
•
Les
transports
en louages
(taxis
collectifs)
•
Les
rencontres
Envie de soleil, de
découvertes et de
rencontres, une semaine
avant, nous prenons un
billet à la dernière minute
pour Djerba, afin de
rejoindre le sud Tunisien et
Tozeur... Une semaine en
taxi collectifs à la
rencontre des gens et de
leur terre, en bordure du
Sahara, une semaine riche en
paysages et en sourires, une
semaine trop courte mais qui
apporte un souffle chaud au
cœur de notre hiver
grisâtre.
Nous décollons de Paris pour
Djerba.
Nous arrivons à 19h00, nous
n’avons pas d’hôtel. Nous
avions repéré l’hôtel
Essalem, dans la grande
ville de l’Ile, Houmt souk.
Le taxi nous y dépose, nous
sommes content d’y trouver
une chambre. Petite chambre
glaciale, des matelas
défoncés et des sommiers à
trous, des toilettes sur le
palier à la propreté
inexistante… 10 euros, nous
prenons.
Nous allons dîner dans le
centre ville, quelque peu
sonnés d’être passé d’Orly à
Houmt Souk en trois heures.
Tôt le matin, l’appel à la
prière résonne dans les
ruelles d’Houmt Souk, vers
9h00, le réveil sonne.
Nous voulons rejoindre
Tozeur quelques 300
kilomètres à l’ouest.
Il existe en Tunisie un
moyen de se déplacer, rapide
et peu coûteux, ce sont les
louages, camionnettes
blanche à bande rouge, jaune
ou bleue. Ils partent quand
ils sont pleins, les délais
d’attente ne sont pas longs
nous a-t-on dit.
Effectivement, nous voulons
rallier Gabès, pour changer de louage, en direction de Tozeur ; nous
attendons 20 minutes et nous partons. Nous traversons la partie sud
ouest de l’Ile, passons le bac.
Nous arrivons à
Gabès vers 11h30. Pendant tout le trajet, un
jeune nous parle en Arabe, nous échangeons quelques
mots en français. Arrivés à la gare
de louage de Gabès, un homme qui ne nous avait
pas considérés durant le trajet nous interpelle .
« Bienvenue à Gabès, est-ce que je peux
faire quelque chose pour toi ? »
Je le remercie et
lui dit que nous cherchons une banque et
qu’après nous allons boire un café. L’homme nous
demande de le suivre, nous discutons, il nous
paie le café ( malgré nos refus ) et nous
dépose devant un guichet. Nous le remercions
cordialement, Sami nous serre la main
chaleureusement.
Nous trouvons à
nouveau un louage, passons Kebili où, durant une
pause, nous discutons avec des jeunes pour qui
la France représente l’Eldorado. Nous traversons
le Chott el Djerid, un immense lac salé de 5000
km carrés, à sec huit mois dans l’année. Les
pluies des jours précédents lui ont donné
l’aspect d’une mer intérieure.
Les gens nous
accostent, intéressés ou non, nous ne nous
sentons jamais seuls.
Nous arrivons à
Tozeur où l’on nous demande ce que l’on peut
faire pour nous… On nous indique le chemin de
l’hôtel.
Nous allons dîner
à pied, la rue est grouillante.
Un commerçant
nous accoste, nous offre le thé, nous passons
une heure avec lui.
Ma petite femme
est fatiguée. J'observe avec plaisir les allers
et venues des passants, de la terrasse, sur le
toit de l'hôtel. Les collégiens sortent lors de
leur pause, la rue est bloquée.
Je pars me
promener seul dans la palmeraie qui borde
Tozeur, la plus grande Tunisie.
Puis j’achète un
journal et me pose en terrasse avec un thé. Je
me prends à rêver à l’année prochaine (
peut-être partons nous enseigner au Maroc … ) Je
retrouve Anne Gaëlle et nous nous promenons à
l'extérieur de la ville. La situation
géographique de la ville nous saute aux yeux.
Nous rendons à
Ouled El Hadef, le vieux quartier de Tozeur. Là,
un vieux monsieur nous propose la visite, nous
acceptons. La vieille ville est composée d’un
entrelacs de ruelles, confinées par d’imposants
murs en brique laissant le soleil jouer avec
les reliefs. La visite est rapide mais la
promenade très agréable.