Tunisie, le sud en louages (2006)

   

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• La gastronomie (cornes de gazelle à Tataouine notamment)

 

• Le désert du Sahara à partir de Tozeur
  • Les transports en louages (taxis collectifs)  
  • Les rencontres  

 

Envie de soleil, de découvertes et de rencontres, une semaine avant, nous prenons un billet à la dernière minute pour Djerba, afin de rejoindre le sud Tunisien et Tozeur... Une semaine en taxi collectifs à la rencontre des gens et de leur terre, en bordure du Sahara, une semaine riche en paysages et en sourires, une semaine trop courte mais qui apporte un souffle chaud au cœur de notre hiver grisâtre.

 

 


Nous décollons de Paris pour Djerba.

Nous arrivons à 19h00, nous n’avons pas d’hôtel. Nous avions repéré l’hôtel Essalem, dans la grande ville de l’Ile, Houmt souk. Le taxi nous y dépose, nous sommes content d’y trouver une chambre. Petite chambre glaciale, des matelas défoncés et des sommiers à trous, des toilettes sur le palier à la propreté inexistante… 10 euros, nous prenons. Nous allons dîner dans le centre ville, quelque peu sonnés d’être passé d’Orly à Houmt Souk en trois heures.


Tôt le matin, l’appel à la prière résonne dans les ruelles d’Houmt Souk, vers 9h00, le réveil sonne. Nous voulons rejoindre Tozeur quelques 300 kilomètres à l’ouest.

Il existe en Tunisie un moyen de se déplacer, rapide et peu coûteux, ce sont les louages, camionnettes blanche à bande rouge, jaune ou bleue. Ils partent quand ils sont pleins, les délais d’attente ne sont pas longs nous a-t-on dit.

Effectivement, nous voulons rallier Gabès, pour changer de louage, en direction de Tozeur ; nous attendons 20 minutes et nous partons. Nous traversons la partie sud ouest de l’Ile, passons le bac.

Nous arrivons à Gabès vers 11h30.  Pendant tout le trajet, un jeune nous parle en Arabe, nous échangeons quelques mots en français. Arrivés à la gare de louage de Gabès, un homme qui ne nous avait pas considérés durant le trajet nous interpelle . «  Bienvenue à Gabès, est-ce que je peux faire quelque chose pour toi ? »

   

Je le remercie et lui dit que nous cherchons une banque et qu’après nous allons boire un café. L’homme nous demande de le suivre, nous discutons, il nous paie le café ( malgré nos refus  ) et nous dépose devant un guichet. Nous le remercions cordialement, Sami nous serre la main chaleureusement.

Nous trouvons à nouveau un louage, passons Kebili où, durant une pause, nous discutons avec des jeunes pour qui la France représente l’Eldorado. Nous traversons le Chott el Djerid, un immense lac salé de 5000 km carrés, à sec huit mois dans l’année. Les pluies des jours précédents lui ont donné l’aspect d’une mer intérieure.

Les gens nous accostent, intéressés ou non, nous ne nous sentons jamais seuls.

Nous arrivons à Tozeur où l’on nous demande ce que l’on peut faire pour nous… On nous indique le chemin de l’hôtel.

Nous allons dîner à pied, la rue est grouillante.

Un commerçant nous accoste, nous offre le thé, nous passons une heure avec lui.


Ma petite femme est fatiguée. J'observe avec plaisir les allers et venues des passants, de la terrasse, sur le toit de l'hôtel. Les collégiens sortent lors de leur pause, la rue est bloquée.

   

Je pars me promener seul dans la palmeraie qui borde Tozeur, la plus grande Tunisie.

Puis j’achète un journal et me pose en terrasse avec un thé. Je me prends à rêver à l’année prochaine ( peut-être partons nous enseigner au Maroc … ) Je retrouve Anne Gaëlle et nous nous promenons à l'extérieur de la ville. La situation géographique de la ville nous saute aux yeux.

Nous rendons à Ouled El Hadef, le vieux quartier de Tozeur. Là, un vieux monsieur nous propose la visite, nous acceptons. La vieille ville est composée d’un entrelacs de ruelles, confinées par d’imposants murs en brique  laissant le soleil jouer avec les reliefs. La visite est rapide mais la promenade très agréable.

   

   

 
 

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Photos et textes © Pierre Letienne