Népal, marche aux pays des Dieux... (2001)

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Les choses sérieuses commencent, réveil 5h00. Nous embarquons dans un petit coucou d'une dizaine de place, un avion non pressurisé qui vole à vue. Nous devions atterrir à Lukla, mais l'aéroport est fermé, nous devons nous rabattre sur un autre village: nous perdons d'entrée, un jour.

Nous nous engageons dans ces montagnes tant convoitées, pour atterrir à Phaplu, petit village Népalais à 2500 m d'altitude.

 

Pas de route, pas de voiture, le Népal des Montagnes ne se gagne qu'à pied.

La piste de 200 mètres est en pente pour permettre à l’avion de s’arrêter ou de décoller… Elle est recouverte de cailloux, c’est pour cette raison, nous dit-on que les pneus de l’avion sont sous-gonflés, ils risqueraient d’exploser !

 

 

La moitié du village est là, à attendre de se faire employer en tant que porteurs. Nous retrouvons nos contacts locaux, sans peine.

On nous sert le thé puis nous partons aussitôt , accompagnés par nos 15 porteurs, 4 cuisiniers et 3 sherpas.

Nous pénétrons ainsi dans le Népal profond, les contacts sont toujours timides, toujours authentiques.


    
 

Nous passons devant une école, nous échangeons quelques morceaux de chocolats avec un petit garçon et sa grande sœur, qui retournent chez eux ( plus d’une heure de marche ).

Visite d’une école de Lamas, où dès le plus jeune âge, les enfants, crâne rasé, sont initiés aux rites du bouddhisme.


 
 

Le soir, premières gelées, première nuit en altitude, première nuit en Himalaya. ( 2931 mètres ).


 


 


Réveil, 4°c dans la tente, -1°c dehors.
 

Nous descendons dans les bois, passons de multiples ponts suspendus et les rencontres sont toujours étonnantes.

 

       

 

 


Nous parvenons à un Lodge vers 1600 m d'altitude où nous jouons au football avec un petit garçon, sous les yeux amusés de sa mère. Tout nous sépare, un rien nous rapproche.
Nous nous baignons rapidement dans la Dudh Khosi puis nous reprenons la route.

Nous parvenons en pays Raï.

 

   

 

Nous remontons doucement jusqu'au campement de Karikohla ( 2140 m ).
Je suis inquiet, l'acclimatation ne me semble pas optimale.

Nous dînons dans un Lodge puis nous nous couchons.

 


 


Petite étape aujourd'hui, nous montons jusque Ponkgongma ( 2846 m )
Nous déambulons dans les cultures en terrasse, les paysans sont au travail depuis bien longtemps déjà.
 


Au terme d'une longue montée, nous arrivons comme dans un rêve à un grand monastère, perché au milieu de nulle part, semblant dominer les nombreux sommets enneigés. ( 2600 m ) Nous poussons les portes de cette impressionnante bâtisse, nous y sommes accueillis avec chaleur et simplicité.
 

 

Je décide de partir seul devant.

La forêt est dense, mon altimètre semble erroné, suis je toujours sur le bon chemin ?
1 heure plus tard, je distingue le village tant convoité, je m'assied et attend les autres.
Phurba arrive, me signale qu'il ne faut pas être seul dans cette forêt peu sure...
Nous arrivons à Pankgongma. Le camp est monté, nous montons avec Laurent,    Nicolas et Philippe jusqu'à la Stupa qui domine le village ( 3000 m ).
Ces lieux magiques, dominant les vastes étendues sont propices à la méditation.
1h30, 2h30, 3h30...  Je passe une nuit affreuse, je ne dors pas et passe plus de temps dehors que dedans.


 


 


Petite étape, encore une fois, nous devons pénétrer dans cette fameuse vallée de l'Hinku, sanctuaire du Mera Peak.
 

Nous passons le col du Pankgongma La ( 3173 m ) puis plongeons sur Shibuche pour se ravitailler.

Mes ennuis gastriques ne s'améliorent pas, je me sens pas très bien, je me sens pas bien, je me sens mal, très mal même, il faut que je m'allonge...

Finalement, Nicolas trouve un Coca Cola de 1996, je le bois et un quart d'heure plus tard, je suis guéri !!

Nous pénétrons dans la forêt, la " jungle " puis parvenons à un "hameau" d'une maison, Wgong Sha. La rusticité des lieux et l'étonnement de cette famille trahit le peu de contact qu'ils ont pu avoir avec l'extérieur.

Les occidentaux que nous sommes, ont été cependant parfaitement accueillis, nous avons joué avec Gensen et ses petites sœurs, nous avons dessiné, fait des bulles de savon... Ces pauvres gens n'ont rien et nous offrent tout, une véritable leçon de vie dans une société ou face à un « homme  louche » on change de trottoir…


 

   
 

Un verre de Whisky (ramené de Suisse par Philippe) et au lit !

 

   

 

 

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Photos et textes © Pierre Letienne